dimanche 27 avril 2008

Dernier jour à Napoli


Le dernier jour à Naples, je suis allé faire un tour tout seul parce que Sandrine se sentait mal. J'ai commencé par un petit tour dans les rues du centre. Vous pouvez admirer la Piazza del Plebiscito avec un monument qui ressemble étrangement au Panthéon. De l'autre côté se trouve le Palazzo Reale :

J'y ai fait une visite-éclair parce que je devais retrouver Antonella, une copine que j'ai connue en Pologne l'été dernier. Je vous fais partager quelques photos tout de même pour ceux qui veulent se culturer, les autres, vous pouvez aller directement plus bas.

Le grand escalier... un faux-air de Versailles...

Un château avec vue sur le golfe de Naples... tranquille la vie!

La salle de bal...

Devinette du jour : à quoi sert cette machine? La photo est un peu sombre mais bon, faites travailler votre imagination!

Ensuite, comme Antonella était bloquée dans les bouchons, j'ai continué mon petit tour. Je me suis retrouvé sur la via Toledo (une rue commerçante) et je me suis dit : "Tiens, je vais sortir des grandes rues que je connais déjà." J'ai regardé à gauche :



En voyant ce quartier populaire, où il ne devait pas y avoir de touristes, j'ai décidé d'aller y faire un tour... Je me suis promené dans ces rues où il n'y avait pratiquement personne, où l'on trouve des vêtements qui sèchent sur des fils tendus entre deux bâtiments, quelques pépés sur un banc, des scooters qui manquent d'écraser les piétons égarés et voilà...

Au bout d'un quart d'heure, je suis reparti vers le centre où j'ai retrouvé Antonella. Elle me demande ce que j'ai fait à Naples donc je lui raconte tout mon parcours. Là, elle devient pâle et me dit : "Mais, Philippe, tu es allé dans les Quartieri Spagnoli?", moi, je ne savais pas trop quoi lui répondre. Elle m'explique que les Quartieri Spagnoli sont à éviter parce qu'ils font partis des quartiers plus dangereux de Naples et qu'en ce qui la concerne elle n'y met jamais les pieds! Moi, je suis allé tranquillement, j'ai même sorti mon appareil-photo et j'en suis ressorti vivant...! :-p

samedi 26 avril 2008

Capri

Capri, c’est tout un poème. Ca dépasse, tout ce que vous pouvez imaginer. Au-delà des clichés, c’est une île de toute beauté et les photos ne représentent pas vraiment la splendeur des paysages…

Déjà, à Capri, tout est en hauteur, ce qui rajoute un petit quelque chose aux paysages… Il y a deux villes sur l’île, Capri et Anacapri. Malheureusement, on n’a pas eu le temps de faire les deux vu le flots de touristes que l’on a rencontré en route.

Les petites rues regorgent de magasins de luxe. Toutes les marques françaises sont représentées bien sûr… Rapidement, on décide de fuir la foule et on va se promener un peu plus loin. En route on croise de superbes hôtels. Le comble du luxe : une piscine à Capri devant la mer.

On continue notre chemin et on arrive en hauteur, face à la mer… Je vous laisse apprécier.

Un petit tour dans les petites rues de l’île qui commencent à se vider et il est déjà temps de repartir pour Naples.

Capri, c’est fini… Peut-être mais j’y reviendrai !

Petit point de vue sur Ischia, une autre île du golfe de Naples

Sans oublier, le majestueux Vésuve.

vendredi 25 avril 2008

Pompéi

Sur Pompéi, je ne vous ferai pas de grands discours, tout le monde connaît l'histoire de la ville et il est inutile de vous dire que la visite des fouilles vaut vraiment le coup!


On a commencé la journée par la visite de la nouvelles ville de Pompéi qui accueillait une foire aux spécialités locales... Vous connaissez mon goût pour la cuisine italienne, c'était un vrai délice pour les yeux et surtout le palais! Je vous passe les variétés de mozzarella, de miels, d'huile d'olive, de tomates séchées mais aussi de limoncello et même de crème de limoncello... de mieux en mieux! Il faut quand même souligner l'originalité d'un des stands qui n'avait rien d'italien, soit dit en passant : la vodka en tube! En plus, ça se décline sous plusieurs forme : vodka aromatisée, boison énergétique (genre vodka-red bull). D'après la fille du stand, c'est super tendance, ça vient des Etats-Unis... bah tiens!

Après cet intermède culinaire, nous sommes passés à la visite des fouilles à proprement parlé. Déjà, le site est énorme, le plan met en évidence des villas à ne pas manquer aux quatre coins de la ville, en bref, on ne sait plus où mettre le nez. Au début, on se laisse porter par la visite, puis le temps commence à manquer et on va au plus efficace.

Le forum ou plutôt ce qu'il en reste... derrière, le Vésuve.

Une des nombreuses fresques parfaitement conservées et restaurées... (ici, dans la Villa des Mystères au nord-ouest du site)


Quelques mosaïques... Maintenant, vous savez que j'en suis fan!

Une rue à Pompéi, au passage, vous pouvez noter un chien, le site en est rempli. On ne sait pas trop ce qu'ils font là mais ils ont l'air de se porter plutôt bien!

Le gymnase...


Le théâtre

Je dirais que le parfait état de conservation du site et surtout son histoire, plutôt lourde, font de Pompéi un site unique, probablement les plus vivantes des fouilles romaines que j'ai visitées jusqu'à aujourd'hui

jeudi 24 avril 2008

Napoli

Ce week-end, je suis parti avec une copine, Sandrine, à la découverte de la région de Naples. J'ai découvert une ville loin des clichés de la mafia, des poubelles et du chaos. Bon... Quelques part, c'est un peu le chaos au niveau de la circulation, il faut l'avouer! Autant à Rome, une fois qu'on est en plein milieu de la rue, les gens nous laisse passer, autant ici, ils accélèrent dès qu'ils voient un piéton!


Naples est une belle ville, profondément méditerranéenne et elle le crie haut et fort. Il y a toujours de l'animation, je pense qu'il doit être difficile de s'ennuyer quand on vit à Naples. Quoique... Disons que ça ne doit pas être de tout repos!

Une fois arrivés à Naples, nous avons d'abord fait une petite promenade sur le lungomare, puis direction le Castel dell'Ovo, un château construit en bord de mer.


Et comme cela ne nous suffisait pas, on a décidé de monter encore d'un étage (Naples, ça monte tout le temps, les funiculaires font office de métro), direction le Castel Sant'Elmo, forteresse construite par les Espagnols si je me souviens bien. Elle a la forme d'une étoile, Vauban n'aurait pas fait mieux!


C'est une forteresse qui, ma foi, n'a rien de très exceptionnel mais elle offre un panorama unique sur Naples et sa baie.


Vous l'aurez reconnu, c'est le Vésuve que l'on voit au loin...

dimanche 13 avril 2008

Les élections en Italie

Comme vous le savez, l’Italie a eu des élections anticipées cette année. J’ai eu l’occasion de me rendre compte que la manière d’organiser des élections fait partie intégrante d’une culture. Ca fait un moment que je me dis que je dois faire un message sur les élections et au final, je n’y comprenais pas grand-chose. Les élections ici quand on est étranger, c’est un vrai casino. Heureusement, mon colloc' Fabio a été là pour éclairer ma lanterne.

Déjà, il ne s’agissait pas d’une élection mais de cinq ! Si je ne me trompe pas, les Italiens ont voté pour : la chambre de députés, le sénat (pour ceux qui ont plus de 25 ans), pour la mairie, pour les conseillers municipaux et pour la province (=département). Vous avez cinq listes de couleurs différentes, vous devez barrer le symbole du parti pour lequel vous votez et inscrire le nom du candidat en face (bof niveau anonymat mais soit). Et pour faire ça, on a deux jours. La fac a été fermée lundi et mardi, comment ça je ne fous rien en Italie?

On a vu fleurir des affiches avec le symbole des partis barré en grand. Au début, on croit que c’est les militants du parti adverse qui ont fait le coup et puis on se rend compte que toutes les affiches sont comme ça. Ensuite on fait la pub du candidat et bien sûr, on précise la couleur de la carte sur laquelle on doit écrire son nom, ce serait dommage de se tromper !

Qu’on ne mette pas en doute mon impartialité, je vous montre un exemple neutre… quoique ! C’est une affiche que j’ai vue dans le Trastevere.


« … Laisse-toi ensorceler [on se tutoie facilement en Italie]

A la commune – carte bleue

Barre Liste de la Chouette Ecrit Potter »

Vous devez le savoir, c’est le parti-coallition de Berlusconi, il Popolo della libertà qui a gagné les élections. Il Cavaliere comme on l'appelle, a crée un genre d’UMP plus large, du genre avec le cousin italien de Philippe Devillier en plus laissant quand même le cousin de Le Pen dehors. En deuxième place est arrivée la coallition du centre, il Partito Democratico dirigé par l’ancien maire de Rome, Walter Veltroni.

Le paradoxe, c’est que Berlusconi est devenu Presidente del Consiglio parce que sa coalition est majoritaire alors qu’en prenant les partis individuellement, c’est Veltroni qui aurait dû devenir President du Conseil puisque le Parti démocrate est arrivé en tête. C’est une anomalie électorale qui fait grincer des dents.

Au final six partis sont présents au parlement contre une quinzaine avant, ce qui devrait donner à l’Italie plus de stabilité politique. Pour la première fois, aucun socialiste et surtout aucun communiste n’est au parlement, les deux partis n’ayant pas eu assez de voix.

Beaucoup de jeunes Italiens (ceux que je fréquente) sont inquiets de voir revenir Berlusconi mais s’ils admettent que le gouvernement de Prodi était trop instable pour durer. Les politiciens italiens sont de plus en plus âgés et ne laissent pas vraiment la place aux plus jeunes. Veltroni avec sa cinquantaine d’années fait figure de « gamin » sur la scène politique.

Au passage, les clichés disent vrai : Berlusconi a la main mise partout et ça se sent qu'il a la moitié des chaines de télé...

J’espère vous avoir rendu une image fiables des élections ici, je vous ai au moins fait part de ce que j’en ai compris.

jeudi 10 avril 2008

Les Visiteurs I

Ces derniers temps, j’ai été un peu débordé, pas par le travail mais par les visites… L’occasion de redécouvrir Rome mais on ne s’en lasse jamais !

Avec la Mârie (eud’Câlais !), on est monté dans le monument dédié à Victor Emmanuel II aussi appelé l’Altare della Patria (l’Autel de la Patrie). On y rentre la main sur le cœur et on chante Fratelli d’Italia, l’hymne italien. C’est du genre monumentalo-XIX siècle, si vous voyez ce que je veux dire. En soit, ça n’a aucune utilité mais c’est grandiose. Généralement on aime ou on n’aime pas !

Le monument abrite la tombe du soldat inconnu italien, gardée nuit et jour par deux soldats. Au passage, on admire la statue équestre de ce cher Victor Manu, pas mégalo du tout, le type ; on peut voir sa statue de pas mal d’endroits à Rome pourvu qu’on soit un peu en hauteur.


Enfin, on profite d’une vue imprenable sur Piazza Venezia et les travaux de la fameuse ligne C du métro qui ont laissé la place à des fouilles archéologiques interminables…

Ensuite direction Saint-Pierre et sa coupole. Dans un premier temps, on admire l’intérieur de la coupole.

Puis on monte au sommet, mais attention, il ne faut pas être claustrophobe. Au début, ça va, quoique…

Mais plus on monte, plus c’est étroit mais après un petit effort, la vue vaut vraiment le coup !